- Tacos, tulips, ducks and spices -
En dehors de son travail, Sam aime se balader en chemise à carreaux, style bucheron. C'est très cliché... très canadien. Il assume totalement. Il est très fier du Canada et est toujours prêt à défendre sa patrie (verbalement) contre les Américains. Sam n'est pas démonstratif. Il n'est pas fan des effusions affectives. Il aime garder ses distances. On le dit être inaccessible... selon lui c'est les autres qui ne font pas assez d'efforts pour le comprendre. Il n'apprécie pas les gens qui se plaignent. ça à le don de l'agacer. Lorsqu'ils en rencontrent, il passe généralement son chemin ou leur demande de se taire. Inversement son côté intellectuel en énerve plus d'un... pourtant Sam sait se divertir. C'est le premier à faire des parties de football américain avec l'équipe après le travail. Sam est, ce qu'on peut appeler un ours. Depuis le décès de son père, Sam joue les protecteurs envers sa mère et sa petite soeur. Sa petite soeur: Lysandre, n'hésite jamais à lui rentrer dans le lard. Encore à leurs âges ils arrivent à se chamailler pour des broutilles. Samuel est quelqu'un de maniaque. Il aime quand tout est parfait. Tout est à son ordre.  Il porte des lunettes de repos. Donc on peut le voir avec lorsqu'il est sur l'ordinateur ou encore lorsqu'il lit. Il joue de la guitare depuis ses huit ans. C'est un friand de guitares. Il en a quatre. Il chante et joue le mardi et jeudi soir. Il est tombé amoureux deux fois. La première fut un amour d'adolescent... Le deuxième... est toujours présent dans son coeur... mais il est interdit pour lui de s'y rapprocher. Il a déjà cédé à la tentation... plusieurs fois même. Mais il s'y est brûlé les ailes. Un petit conseil de sa part: Ne jamais tomber amoureux de sa demi-soeur. Sam a du flair. Il en a toujours eu. Que ce soit pour cerner les personnes ou encore pour trouver de bons bouquins. C'est l'un des meilleurs dans son domaine, il est très perspicace. Peut se révéler très froid et impitoyable envers les gens qui l'ont déçus. Il enchaîne les relations... sait pertinemment qu'aucune n'est la bonne... A son travail il a cette réputation d'être difficile. d'être le Docteur Mamour de l'édition. Craquant, mais compliqué. Lorsqu'il parle de lui on ne sait jamais s'il est vraiment sincère... C'est tellement rare de l'entendre parler de sa vie privé.

- Is there a scarlet letter on my breast -
"Attends..." Elle soupire. Râle. évidemment il ne l'attend pas et poursuit son chemin. Elle se sent obligée d'utiliser les grands moyens ce qui l'agace au plus haut point. Elle n'aime pas jouer les filles émotives. Elle préfère se foutre de tout, plutôt que de se mêler des affaires des autres... pourtant là voilà qu'elle retire ses talons et qu'elle court après lui. Au bout de quelques minutes elle arrive à son niveau. Le hèle en lui attrapant l'épaule. Il se retourne. "Quoi?" "Tu compte vraiment disparaître comme ça?!" "Je dois te rendre des comptes maintenant!" Dit-il en pointant ses prunelles dans ses yeux. Elle attrape dans le fond de son sac un paquet de clopes. Elle ouvre le paquet et elle lui en tend une. Il hésite quelques secondes avant de finalement la prendre. "C'est tout de même le mariage de ta soeur!" "Demie-soeur ! On a aucun lien de sang!" dit-il d'un ton particulièrement froid. Comparable à celui qu'elle ressens en ce moment. "Je préférais quand on baisait... seulement... ensemble! Je vois pas pourquoi tu m'as invité à cette sauterie!" "Pour pouvoir te sauter après!" "Ouh... Samuel Tremblay s'énerve..." Elle tire une latte de sa cigarette. "Je te pensais pas aussi vulgaire!" "Parce que tu ne me connais pas!" Elle acquiesce. "Pas comme Mia... C'est cela?" Elle sent qu'elle touche un point sensible. Elle sent la colère monter en lui. Ce qu'elle apprécie chez Mr Tremblay c'est cette aura qu'il dégage. Il n'arrive pas à communiquer par des mots. Tout se ressent à travers son regard et sa gestuel. Il se rapproche d'elle. Elle sait pertinemment ce qui va arriver. Il laisse tomber sa clope. La plaque contre un mur. "Et tu vas faire quoi maintenant?" Dit-elle dans un murmure. Leurs respirations s'accélèrent mutuellement. Il lui souffle alors dans l'oreille. "Je vais te faire oublier ton nom..." Elle se pince la lèvre. Se laisse s'abandonner dans un baiser tumultueux. Consciente elle sait qu'il ne lui est pas véritablement destinée. Qu'il pense à une autre, mais Samuel Tremblay est ce genre d'homme inaccessible, qui dès qu'on l'approche d'assez près ne peut être laissé. Il faut continuer quoi qu'il arrive.

"T'es complètement bourré." "Non..." Le voilà qu'il tangue. Cette soirée d'Halloween est forte en émotion. Elle garde son sourire aux lèvres, parce qu'elle est plus que pompette elle aussi. Elle s'installe auprès de lui. Lui tend son verre. "Faut... faut que je récupère mon portable." Dit-il en levant son doigt. "Non... fais pas ça! Chut!" Elle lui tape sur la main pour montrer son mécontentement, puis pose son doigt sur sa bouche. Samuel fait une moue. "On dirait une autruche!" Ils se regardent mutuellement. Une, deux et trois secondes avant d'exploser de rire. Samuel reprends son ton sérieux. Les yeux dans le vague il dit alors: "Elle me manque!" Elle pince les lèvres. "C'est parce que tu l'aimes... C'est chiant l'amour pour ça!" "Tu sais... tu sais ce que j'ai fais une fois?!" Elle ris, se rapproche. "Non dis-moi!" "J'ai recrée l'univers... enfin les constellations et toutes ces merdes... sur mon plafond... et je l'ai invité à venir dans ma chambre pour qu'elle vois tout ça! Elle a adoré et je l'ai embrassé... C'était... c'était la bonne c'est ce que je me suis dit!" "Mais..." "Mais c'est ma demie-soeur et je la déteste comme je l'aime." "On progresse!" Il râle. Elle se rapproche d'autant plus. Il respire son parfum. "Encore..." dit-il en fermant les yeux. Elle exécute son ordre. Il attrape sa nuque et l'embrasse fougueusement. Elle le comprend. Elle sait qu'il est déglingué, tout comme elle finalement. Vos coucheries continuelles. Vos besoins constants de vous voir... C'est parce que vous savez que vous ne pouvez combler le véritable manque. Vous n'êtes qu'un pansement... Vous n'êtes pas permanent... mais pour l'instant vous vous suffisez. Vous vous protégez.