nom complet ○ Roxanne, un prénom qui t'a été donné par amour pour l'art. C'est ce que ta mère t'a répété toute ton enfance. Du coup, tu t'es renseignée et deux options se sont imposées à toi. La première, c'est que ton prénom te vient de la célèbre pièce de théâtre de Rostand, Cyrano de Bergerac. L'un des personnages principaux. Une fille décrite comme une belle plante précieuse, frivole, égoïste, capricieuse... pas ce qu'il y a de plus flatteur en soit. Mais au final, ça te ressemble un peu, même si tu n'aimes pas vraiment qu'on te foute tes défauts en pleine figure. La seconde option n'est pas mieux, puisque ton prénom te viendrait de la chanson de The Police. Et si tu adores ce groupe que tu as écouté toute ton adolescence, il ne faut pas oublier que la Roxanne de la chanson n'est autre qu'une prostituée. Tu n'as rien contre cette profession, mais disons que c'est quand même un peu gênant de penser que tes parents t'ont prénommé ainsi suite à l'écoute de ces paroles... Peut-être qu'au final, tu te prends un peu trop la tête, que Roxanne n'est le fruit que d'une suite de sonorités plaisants à tes géniteurs ? Quoiqu'il en soit, ils semblaient moins inspirés pour les prénoms qui suivirent, puisque tu as hérité de patronymes te venant de femmes de la famille. Des prénoms donc anciens portés par des aïeules que tu n'as jamais connu. Ainsi, rares sont les gens à savoir que ton deuxième prénom est Katherine et encore plus rares sont ceux qui savent que tu as également hérité de Meredith. En fait, même toi, tu as tendance à oublié ton patronyme à rallonge, parce qu'au final, ce qui compte le plus, c'est ce Reed qui s'impose comme une évidence. Le nom de ton défunt père, que tu regretteras probablement toute ta vie. Porter son nom, c'est comme lui offrir une postérité, une sorte d'immortalité, alors, tu fais attention à ne pas l’entacher, te demandant constamment s'il serait fier de toi, s'il était encore de ce monde. âge, date de naiss. ○ Tu as fêté tes vingt-huit printemps, le matin du vingt-cinq février, de l'année mille-neuf-cent quatre-vingt-huit. Un nombre qui te rapproche peu à peu du trente fatidique. Enfin, vieillir ne te fait pas peur. Tu as rapidement compris que le temps était probablement la seule chose vraiment incontrôlable en ce monde. Du coup, tu assumes les petites rides qui jonchent ton regard rieur. Enfin, tu les guettes quand même tous les matins dans le miroir de la salle de bain et puis, t'achètes des crèmes qui te coûtent un bras sans que tu saches si elles font vraiment effet. T'es une nana, t'as grandi avec ces dictas de la mode et de la beauté ancrés dans ta boite crânienne et si tu t'es toujours vantée d'avoir un esprit brillant, tu n'échappes pas à la règle. Vieillir est une fatalité, mais tu tiens à garder ce physique qui t'a aidé dans de nombreuses circonstances, incapable de renoncer aux flagorneries de ces regards qui s'attardent parfois trop longtemps sur des parties précises de ton anatomie. nationalité et origines ○ Tu es américaine. Ni plus, ni moins. Enfin, tu te doutes bien que quelque part, dans tes gênes, il doit bien y avoir un peu d'origines étrangères, mais cela semble trop lointain pour que ça se voit vraiment et ait une réelle importance. Bien sûr, tu aimes ton pays, tu chéries tes racines, mais au final, être né sur un territoire bien précis est-il véritablement important ? Tu ne penses pas. Bien sûr, ton statut d'américaine t'as permis de vivre une vie de petite privilégiée, mais au fond, tu te sens plus citoyenne du monde, que d'un pays bien précis. métier, études ○ Tu exerces la profession d'avocate. Pourtant, alors que tu étais encore à la faculté, tu as rapidement compris que défendre des gens ne te plairait pas. Alors, tu t'es dirigée vers le droit des affaires. C'était aussi peut-être un moyen de te rapprocher un petit peu plus de ton père, qui a toujours posé sur toi un regard fier qui ne t'a jamais laissé indifférente. Et puis, tu as fait ton petit bonhomme de chemin. Tu as fait de belles études dans une grande université. Tu as enchaîné les stages dans des cabinets prestigieux et puis, tu as fini par obtenir ton diplôme en terminant major de ta promotion. Tu as travaillé à New-York et rapidement, ton père t'a proposé un travail dans la société pétrolière dans laquelle il était établi. Encore une fois, voulant être à ses côtés, tu as accepté. Les quelques années à travailler à ses côtés ont été aussi enrichissantes que plaisantes et si aujourd'hui, me manque de ton paternel se fait toujours lourd, tu as une place privilégiée dans cette entreprise pour laquelle tu travailles. statut civil ○ Tu es célibataire et contrairement aux dires de ces filles que tu connais depuis ton enfance et qui se vantent d'un mariage bienheureux, ta situation n'est dramatique. Toi, tu n'as jamais aspiré à construire une vie de famille digne des publicités les plus en vogue. Tu ne t'es jamais imaginée avec un mari en costume, l'attendant patiemment à la maison en faisant le dîner pour vos enfants. Toi, t'as toujours imaginé un futur brillant que tu aurais construit de tes propres mains. Pas question d'être à la botte d'un homme qui finira forcément par aller voir ailleurs. Tu n'as pas besoin d'un homme à tes côtés pour te sentir belle ou désirée. Tu vis seule et c'est très bien comme ça. Quand tu as des envies, tu sors dans un bar et tu portes ton dévolu sur un beau mâle. Tu le prends et tu le jettes. Pas de sentiments en jeu, pas d'efforts à faire. Tu peux te consacrer à cent pour cent à cette carrière qui semble plus importante que le reste. statut familial ○ Au début, tout était simple. Il y avait ton père, ta mère et puis ta ribambelle de frères et sœurs. Vous étiez nombreux, mais ça ne posait pas vraiment de problème, parce que tes parents avaient les moyens d'entretenir tout ce petit monde. Et puis, t'as toujours eu ta place, bien ancrée, là, au milieu de tous ces gamins. Et puis, il y a une dizaine d'années, tes parents se sont séparés. Tu l'as étonnement bien pris. Une union sur deux prend l'eau, de toute façon. Et puis, ta mère a trouvé un autre homme et elle s'est mariée, faisant entrer dans ta vie une demi-sœur que tu ne connais que trop peu. A l'époque, tu quittais déjà le monde de l'adolescence. Tu partais enfin à la faculté et tu avais d'autres chats à fouetter. Aujourd'hui, tu as perdu ton regretté paternel et si tu n'es pas une grande sentimentale, ton cœur saigne de cette disparition. Alors, quand tu a appris l'existence de l'enfant illégitime de ton, si adoré, paternel, tu ne l'as pas très bien pris. Tu n'y crois pas vraiment. Pourtant, tu n'as jamais vraiment idéalisé le couple que pouvait former tes parents à l'époque, mais savoir qu'une autre fille, que tu ne connais même pas, partage quelques gênes avec ton papa, ça te donne le tournis. traits de caractère ○ intelligente, gentille, drôle, curieuse, perfectionniste, déterminée, maligne, brillante, inconsciente, vive, réaliste, coquette, manipulatrice, méticuleuse, appliquée, confiante, franche, honnête, fataliste, forte, douée, têtue, rancunière, protectrice, sociable, cultivée, adroite. à dallas depuis ○ Tu y es née et tu y as grandi. C'est ici que tu as appris, que tu t'es épanouie pour devenir la femme que tu es aujourd'hui. C'est ici que tu as connu tes plus grandes joies, mais également tes plus profondes blessures. C'est ici que tu as connu ton premier baiser et puis, ta première relation sexuelle. C'est ici que tu as évolué... Et puis, tu as fini par partir. Tu avais à peine dix-huit ans. Tu as fait tes valises et tu es partie faire tes études. Tu n'es pas rentrée tout de suite. Tu as découvert d'autres villes, notamment New-York city et si tu as toujours eu conscience de ce que le monde a à offrir, tu as fini par revenir. Aujourd'hui, ça fait quelques années que tu es revenue et tu ne le regrettes absolument pas. groupe ○ clouds.