- Tacos, tulips, ducks and spices -
1~ Caramel, tu en raffoles, c'est ton petit péché mignon et clairement si on veut te faire plaisir autant t'apporter une boîte de caramel ainsi que des orchidées qui sont tes fleurs préférées.
2~ Dessins animés, tu adores ces films c'est tout simplement une grosse passion dans ma vie au même titre que les bouquins, tu passes ton temps à bouquiner !
3~ Entomophobie, c'est la peur des insectes en tout genre, tu en as vraiment la trouille, quand tu en vois tu paniques et es tout simplement pétrifié par la peur.
4~ Famille, tu aimerais un jour fonder une famille et avoir des enfants, bien sûr, tu es marié et peut-être qu'un jour tu auras des enfants avec lui mais disons que tu aimerais... Mieux...
5~ Médecine, depuis toute petite la médecine te passionne, quand certains disaient qu'ils voulaient être acteurs ou chanteurs plus tard toi non tu voulais bosser dans la médecine c'est ton rêve de petite fille.
6~ Animaux, tu aimes les créatures à quatre pattes, qu'ils soient grands ou petits aucune importance. D'ailleurs tu les aimes tellement que tu es à présent pesco-végétarienne, c'est à dire que tu ne consommes que du poisson et plus de viande du tout.
7~ Piercing, fût un temps tu en avais un au nombril mais tu l'as retiré il y a de cela des années estimant que tu n'aimais plus.
8~ Tatouages, tu détestes ces peintures, te concernant tu n'en veux pas, mais que des gens en aient sur leurs corps là par contre tu t'en moques. Mais toi on ne te verra pas avec des tatouages, clairement pas.
9~ Achmophobie, soit la peur des aiguilles et tout un tas d'autres objets plus ou moins tranchant, tu as une peur folle des aiguilles, autant en faire ne te pose pas de soucis mais en recevoir tu ne peux pas, tu as vraiment très peur...
10~ Mode, tu adores la mode, bon tu ne passes pas ta vie dans les magasins mais une petite folie de temps en temps comme acheter un sac Lagerfeld ne te pose pas de soucis, au contraire, tu es fan et tu assumes totalement.

- Is there a scarlet letter on my breast -
« Il faut toujours garder sa petite part d'enfant, je le pense sincèrement parce qu'après tout devenir adulte et donc les responsabilités ce sont des choses qui font peur. Moi c'est mon cas, alors mon âme d'enfant j'aime la garder un petit peu histoire de pouvoir retourner dans mon inconscience de temps en temps et oublier. Oui, oublier tout, absolument tout. » ~ Bethany Reynolds-Parinson

Naissance
Avant de parler de moi et de mon vécu j'aimerais avant toute chose parler de mes parents parce que ma vie ne serait rien s'ils n'avaient pas été là et surtout ensemble. Ma mère Alyssa Galena Stanford était une enfant adoptée, ses parents étaient des personnes formidables de ce que j'ai entendu dire en tout cas. Elle a rencontré mon père lorsqu'elle avait une petite vingtaine d'années, lui avait le début de la trentaine, elle était banquière et disons simplement qu'il était son client du jour, ils se sont revus à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'ils sombrent sous le charme de l'autre. Mon père lui Hank Manley Parinson a grandit avec ses parents que je n'ai jamais connu, son père est mort d'une trop forte dose d'alcoolémie et sa mère est décédée peu après la rencontre de mes parents. Hank quand il a connu ma mère il était guitariste dans un petit groupe de musique qui n'avait pas spécialement un gros succès mais bon lui et son groupe étaient quand même heureux des quelques fans qu'ils avaient. Entre mon père et ma mère ce fût assez rapide, six mois après leur rencontre ils ont emménagés ensemble, il faut dire que lorsqu'on a plus de trente ans pour un et une certaine envie de fonder une famille pour l'autre on ne réfléchit pas trop et on fonce tête baissée. C'est ce qu'ils ont fait, un choix rapide mais qui fût concrétisé par une réussite, tout du moins à ce moment-là. Après leur emménagement ensemble et donc l'achat d'une jolie maison ils se sont mariés histoire de faire comme tout le monde bien qu'ils ont toujours considérés le mariage comme un acte religieux et qu'ils étaient athées tous les deux ils en ont eu envie malgré tout. Un an après j'étais dans le ventre de ma mère et je grandissais petit à petit. Après neuf mois de grossesse j'ai finis par pointer le bout de mon nez après cinq heures en salle de préparation, après un énième « Poussez Madame Parinson » de la part de la sage femme présente dans la pièce. Suite à ça je suis née pour le plus grand bonheur de mes parents qui pleuraient leur bonheur.

Enfance
L'enfance est censé être le moment où nous sommes inconscient, que nous ne nous rendons pas compte combien le monde peut être cruel et surtout dangereux. Moi, ce ne fût pas mon cas, clairement pas, autant j'étais très maline depuis ma plus tendre enfance et c'est la curiosité, cette envie de tout savoir qui m'a fait très clairement comprendre que la vie n'était certainement pas un long fleuve tranquille. Justement, je me suis rendu compte que des problèmes tout le monde pouvait en avoir, même les personnes les plus proches de moi c'est à dire mes parents. Quand j'avais six ans environ je voyais mon père en permanence à la maison, à ce moment-là je ne comprenais pas, pardonnez mon innocence du moment. Puis par la suite je me suis rapidement rendu compte qu'il avait perdu son boulot, ma mère essayait de m'expliquer ou tout du moins de me mettre des idées dans la tête comme quoi que mon père était en vacances prolongées ce qui était entièrement faux. En fait, le groupe de mon père s'était dissout au fil du temps, le leader du groupe a finit par en avoir marre et vu qu'il était le chanteur et bien impossible de continuer le groupe. Un bassiste ça peut éventuellement se remplacer une voix par contre c'est plus compliqué. J'ai compris toute seule comme une grande qu'il avait perdu son boulot et par la suite il s'est mit à boire, d'abord juste un petit verre puis après le petit verre s'est transformé en un grand verre par jour puis par plusieurs verres par jour et ensuite par une bouteille par jour. Quand j'avais huit ans il a commencé a cogner ma mère, je savais ce qu'il se passait mais je ne disais rien, toute cette histoire me foutait les boules mais ma mère m'ordonnait de ne rien dire histoire que mon papa n'aie pas le moindre problème, j'ai accepté, c'était sans doute la plus grosse erreur de toute ma vie. Un jour alors que j'avais dix ans, je suis rentré à la maison et j'ai trouvé ma mère dans son lit et froide, étrangement froide. « Maman ? » Avais-je prononcé à plusieurs reprises mais on s'en doute pas une seule réponse. Il fût dit par la suite qu'elle a avalé des médicaments, beaucoup trop, et que c'est la cause de sa mort. J'avais écouté aux portes comme d'habitude, ce qui a causé la mort de ma mère beaucoup disent que c'était cette overdose mais j'étais trop jeune pour réaliser que la réelle cause c'était Lui. Ce monstre qui me servait de père et j'allais lui faire payer d'une manière ou d'une autre, mais pas à ce moment-là j'étais trop petite pour me faire une certaine réflexion quant à tout ceci ou encore venger ma mère...

Adolescence
La mort de ma mère fût une tragique épreuve pour moi, je souffrais en permanence en me rappelant que je n'avais plus ma mère ce qui était douloureux pour la petite fille que j'étais et j'avais besoin d'une figure maternelle. Par exemple lors de mes premières règles, j'en avais pleuré tant je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Bah non, j'avais mon père alcoolique auprès de moi qui a été obligé de se remettre à bosser entre temps afin d'avoir ma garde complète. Mais les problèmes n'ont fait qu'empirer, rapidement je me suis rendu compte que mon père, même s'il bossait, il continuait tout de même à boire et a plusieurs reprises il a subit des opérations du Docteur Reynolds un type d'environ le même âge que mon père. Ils sont rapidement devenus de très bons amis et le Docteur Reynolds prenait soin de moi, il était célibataire, sans enfants et vraiment adorable, en fait je l'adorais ce type, il m'aimait à ma juste valeur, ne me jugeait pas, était présent quand j'avais besoin de causer et il renforçait mon envie de bosser dans la médecine. En fait, depuis toute petite je disais à qui voulait bien l'entendre que je souhaitais bosser dans la médecine, que c'était ma voie et les gens étaient amusés par de telles paroles. Un jour alors que j'avais quinze ans je suis allé voir le Docteur Reynolds chez lui, Carl a toujours été là pour moi par le passé donc j'ai voulu causer avec lui, une fois que j'eus tapé à sa porte il m'a sourit, m'a embrassé sur la joue et m'a fait rentrer. « Je n'en peux plus de lui Carl, il est constamment en train de boire et je remarque de plus en plus qu'il ne bosse pas vraiment beaucoup. Autant moi il ne me fait pas de mal, à la limite il m'ignore complètement mais bon... Je ressens le besoin de m'évader, de quitter ma maison en permanence et de prendre refuge ailleurs pour ne plus le voir. Parce que bon être l'enfant d'un père alcoolique ce n'est très agréable. » Avais-je avoué à Carl tandis qu'il m'a fixé intensément puis il a acquiescé visiblement compréhensif quant à ma situation du moment. « Tu sais, rien ni personne ne t'oblige à rester avec lui éternellement. Tu as quinze ans, dans trois ans tu seras majeure et tu pourras quitter définitivement la maison pour aller à l'université, si tout va bien en tout cas. A ce moment-là tu pourras venir ici si tu le souhaites, je veillerais sur toi. » Avait-il proposé tout en me fixant intensément, je n'y croyais pas mais pourtant c'était bel et bien vrai, il était sérieux dans ses mots, j'ai donc accepté parce que pour la première fois de toute ma vie j'avais une sensation qui me plaisait bien : j'avais le choix. La suite on la connait, j'ai tout fais pour avoir d'excellents résultats à l'école et puis j'ai eu mon diplôme de fin de lycée. Par la suite je me suis tourné vers mon "père" en le fixant longuement. « Maintenant je vais aller à l'université, je vais pouvoir étudier et je vais aller chez Carl. Toi, fais ce que tu veux j'avoue que je ne veux plus rien savoir. » Avais-je avoué a cet homme que je considérais il y a encore quelques années comme mon père, il m'a alors fixé, a levé son verre en affichant une mine blasée sur son visage et a hoché les épaules. « De toute manière tu n'es qu'une salope, tu l'as toujours été et tu le seras toujours. Je serais même pas étonné que tu te mettes à coucher avec lui dans le seul but de réussir tes études. » Avait-il balancé d'un air las tout en me fixant intensément, à ce même moment Carl était arrivé et m'a aidé à faire mes affaires, Hank s'est alors levé et a fixé Carl longuement. « T'as vraiment pas honte Carl, vouloir sauter sur ma fille qui a même pas encore dix-huit ans. Mais bon, c'est ton problème, si les salopes c'est ton truc et bien soit. » Avait lâché mon père puis il s'est rassit en pouffant de rire, moi je n'étais pas amusé par ce qu'il avait dit. Mon père était raide et même si j'étais habitué à ce genre de paroles et bien ce n'était jamais plaisant. Carl n'a rien dit à son tour se contentant de terminer de faire mes affaires et puis nous sommes partis et ne sommes plus jamais revenus...

Adulte
Lorsque j'ai commencé mes études il était certain que c'était difficile, la médecine c'est une horreur, énormément de travail et puis c'est très physique même psychologique, il faut être fort des deux côtés, ce que je n'étais absolument pas. Mais à chaque fois Carl me fixait intensément en croisant les bras contre son torse. « Je ne t'ai pas prise ici pour que tu abandonnes en si bon chemin, persévères Beth, sinon tu devras retourner chez ton père. » Menaçait-il à chaque fois que je baissais les bras quand je pensais tout perdu pour moi. Cette simple phrase était suffisante pour que je me concentre à nouveau et sois la meilleure, il le fallait, il fallait que je sois prise et Carl était derrière moi pour m'y aider. Sauf que voilà, au cours de ma seconde année de médecine alors que j'étais âgée de dix-neuf ans je remarquais que je me prenais de plus en plus d'affection envers Carl, parfois il m'arrivait d'aller le rejoindre dans sa chambre, j'ai d'ailleurs perdue ma virginité avec lui au cours de cette année, un moment qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. Si pour nous c'était normal malgré les seize années qui nous séparaient et bien ce n'était pas le cas de tout le monde. Beaucoup à l'université disaient que « Toi de toute manière tu réussiras forcément, après tout tu couches avec un médecin, ça te donne un carton d'entrée vers le travail. » Râlaient mes camarades à l'université ce qui ne me plaisait pas mais je ne disais rien. Carl je savais qu'il était amoureux de moi et moi je l'étais tout autant que lui, je me sentais bien avec cet homme, c'était le premier et je voulais qu'il soit le seul parce que Carl ce n'était pas n'importe qui à mes yeux, mon amoureux mais avant toute chose mon sauveur et mon meilleur ami. Alors, lorsque j'eus vingt-quatre ans et qu'il a posé le genou à terre en me demandant de l'épouser je n'ai pas pu m'empêcher de dire un grand « Oui. » que ce soit devant lui comme devant le maire de Dallas qui nous a marié parce que pour mon cas c'était assez évident, je le voulais lui et certainement pas un autre. Et puis Carl était bel homme même s'il avait déjà quarante ans il était vraiment un très bel homme que ce soit par son physique comme par sa manière d'être. Le jour de mon mariage nous avions invité mon "père" mais on peut s'en douter il n'est jamais venu, non à la place nous avions eu de sa part une lettre nous disant que nous étions méprisables l'un comme l'autre et qu'il avait toujours su que j'étais une salope, qu'il avait raison. A partir de ce moment-là quand on me parlait de lui j'affichais une grimace suivi d'un « Il est toujours vivant celui-là ? » Et les gens me fixaient mal à l'aise de toute évidence ils finissaient par comprendre que ce n'était plus possible entre Hank et moi.... Par la suite j'ai terminé mes études, à mes vingt-huit ans j'ai obtenu mon diplôme de fin d'étude me proclamant alors médecin légiste parce qu'après tout c'est ce qui me plaisait vraiment. Si certains râlaient parce que j'avais réussi alors qu'eux non et bien d'autres disaient que j'avais réussi parce que j'étais doué et non pas parce que j'avais couché et épousé un chirurgien. J'étais juste doué et là-dessus je peux me vanter parce que justement je sais que c'est vrai.... C'est ma seule fierté sur cette Terre. La seule.

Présentement
Si ma vie n'aura pas été facile et que j'ai eu des tas de soucis au cours de ma vie comme la mort de ma mère ou encore les problèmes d'alcool de mon "père" suivit de son indifférence complète face à moi. Et bien je peux le dire je m'en suis bien sortis. Concrètement je ne suis pas à plaindre, je suis une femme normale et naturelle, je suis toujours resté moi-même, je suis toujours resté une personne intègre et digne, je le pense en tout cas. J'ai toujours été quelqu'un sur qui on pouvait compter en cas de besoin. Je pense être digne de confiance. Maintenant j'avance, j'évolue comme la vie le veut bien. Bien sûr je commence à être habitué mais j'ai un sérieux problème en ce moment : Carl. Il a actuellement quarante-six ans et disons que ce qui va m'attirer moi à trente ans et bien lui ce n'est plus son truc et c'est dur pour moi, vraiment très dur. Parfois, je me dis que le mieux serait de divorcer, que je continue ma vie sans lui, loin de lui mais je n'y arrive pas. « Je t'aime Beth, tu es et seras toujours l'amour de ma vie. » Me balance-t-il à chaque fois comme s'il sentait ce que j'ai en tête et là j'oublie tout. J'oublie notre différence d'âge juste pour me contenter de ce que j'ai avec lui soit une vie tranquille et plus ou moins joyeuse mais c'est vrai... J'ai des besoins, des besoins sérieux comme le besoin d'avoir un homme plus jeune que moi et qui serait un minimum en forme, j'aime Carl mais je l'aimais plus lorsqu'il était encore jeune dans sa tête. Là, plus il vieillit et plus c'est compliqué entre nous parce qu'il se laisse complètement aller et j'ai du mal avec tout ceci...